Depuis 1985, LOOK Cycle est à la pointe de l’innovation dans le cyclisme. La marque française a créé des produits révolutionnaires, améliorant la sécurité, réduisant la traînée aérodynamique et augmentant le plaisir de rouler, le tout avec une touche de panache.
« Esprit pionnier. » « Repousser les limites de la performance. » « Esthétique d’un artiste. » Chaque cycliste a son avis sur ce qui fait de LOOK Cycle une marque emblématique de haute performance. Mais toutes et tous s’accordent sur un point : LOOK Cycle évolue et innove sans relâche pour offrir l’expérience de ride la plus mémorable possible. En quête du « ride parfait », la marque a connu de nombreuses innovations produits et exploits sportifs au cours des 40 dernières années. Retour sur les grandes étapes, tout à commencer dans une chambre d’hôpital il y a 74 ans…
LOOK Cycle a en réalité été fondée en 1951 à Nevers, une ville française connue pour son industrie du fer, de l’acier, de la chaussure et de la fourrure. Jean Beyl, skieur passionné, se casse la jambe et attribue la gravité de sa blessure à son équipement de ski. Il se dit qu’il doit exister une meilleure solution. Il invente alors une fixation de ski à plaque qui changera à terme le visage du ski… et du cyclisme. En 1985, deux ans après l’arrivée du flamboyant Bernard Tapie à la tête de l’entreprise, LOOK Cycle applique cette technologie de fixation à ressort au marché du vélo et invente la première pédale automatique.
« Les pédales PP65 ont fini par provoquer une révolution dans le cyclisme », explique Sébastien Coué, Directeur commercial et marketing international chez LOOK Cycle. « Elles ont également aidé Bernard Hinault à remporter son cinquième Tour de France en 1985. Les passionné·es se souviendront de l’étape sanglante de Saint-Étienne… »
Plus précisément, l’étape 14 vers Saint-Étienne. Le peloton lance un sprint ; Hinault chute. Le Français souffre d’une double fracture du nez et d’une entaille au cuir chevelu, donnant lieu à l’image emblématique du Breton franchissant la ligne, le visage couvert de sang. « J’ai encore mes deux jambes et mes deux bras », commente Hinault, contusionné. « Sans les PP65, la chute aurait été bien pire et je n’aurais pas pu repartir demain. C’est l’innovation technologique la plus importante des 30 dernières années. »
Une innovation bientôt suivie d’une autre. « En 1986, nous avons créé le premier cadre carbone au monde, le KG 86, assemblé à la main, les tubes en carbone étant reliés par des raccords en aluminium », explique Sébastien Coué. Les ingénieur·es de LOOK Cycle ont travaillé sans relâche sur ce projet secret, révélé au Tour de France de cette année-là. Dans une scène historique, Greg LeMond et son coéquipier Bernard Hinault, tous deux de l’équipe La Vie Claire, montent sur les deux premières marches du podium avec le KG 86.
« Cette révolution, d’abord avec les pédales, puis avec le vélo carbone, a entraîné ce que j’appelle une ‘adoption’, puisque dans les années qui ont suivi, les pédales automatiques sont devenues la norme dans le peloton », souligne Sébastien Coué. Les vélos en fibre de carbone ont mis plus de temps à s’imposer. Mais ils l’ont fait : 1998 est la dernière année où le Tour de France n’a pas été remporté par un vélo en carbone.
Une autre innovation de LOOK Cycle, moins connue, remonte à 1990 : la LOOK Max One, qui mesurait la puissance au niveau du moyeu, a jeté les bases de la révolution des capteurs de puissance, qui a depuis conquis les professionnel·les comme les amateurs. « Dans les années à venir, nous aurons tous besoin de ce tableau de bord d’informations », déclarait à l’époque le coureur professionnel français Pascal Poisson. « LOOK Cycle intègre des fonctions de puissance qui prennent en compte les watts produits. Cela nous permettra d’utiliser un braquet mieux adapté à l’effort pour plus de performance. »
« C’était clairement en avance sur son temps et cela a même permis de générer des données qui ont été diffusées pendant le Tour », ajoute Sébastien Coué. « Aujourd’hui, cet esprit pionnier se manifeste à travers la LOOK Keo Blade Power, seul capteur de puissance intégré dans une pédale utilisé en WorldTour masculin, par des coureurs comme Benjamin Thomas, Bryan Coquard, Alex Aranburu, Milan Fretin ou Emanuel Buchmann de la Team Cofidis. C’est un véritable tour de force que d’avoir intégré toute l’électronique dans l’axe de la pédale tout en garantissant des résultats fiables. »
En 1990, LOOK Cycle entre également dans la course à l’aérodynamisme avec le KG 196. Ce cadre représente plusieurs premières : premier cadre monocoque carbone de LOOK, première fourche intégrée, première potence réglable. Grâce à une fabrication en un seul moule, les ingénieur·es de Nevers ont donné naissance à un vélo plus rigide, plus confortable, et capable d’adopter une grande variété de formes, un atout clé dans l’évolution de l’aérodynamisme.
Les années 1990 ont été marquées par une succession d’innovations signées LOOK Cycle. Parmi les plus notables, les pédales PP 286, qui offrent davantage de réglages pour plus de confort, ou encore le nouveau cadre carbone KG 171, à l’origine de nombreuses victoires de prestige. Un exemple marquant : le KG 171 a permis à Luc Leblanc de décrocher le maillot arc-en-ciel en 1994, et a accompagné Laurent Jalabert lors de sa saison exceptionnelle en 1995, avec 23 victoires, dont la Flèche Wallonne, Milan-San Remo, Paris-Nice et la Vuelta a España.
Leblanc et Jalabert ont largement contribué au palmarès impressionnant de LOOK Cycle, qui compte aujourd’hui 34 victoires sur Grands Tours : sept titres au Tour de France, sept à la Vuelta, et vingt au Giro.
Et ce n’est pas tout : LOOK Cycle a également accompagné le développement du cyclisme féminin, en équipant les meilleures cyclistes du monde depuis 40 ans. L’un des premiers grands succès féminins de LOOK remonte à 1990, lorsque la Française Catherine Marsal devient championne du monde sur route avec des pédales LOOK Cycle. Cette année-là, elle remporte aussi le Giro d’Italia Femminile et le Tour de la CEE féminin, ancêtre du Tour de France Femmes avec Zwift.
En 40 ans, les coureurs et coureuses LOOK ont remporté 11 000 victoires professionnelles.
Sans surprise, les années 2000 sont aussi riches que les années 1990 en innovations et en victoires. « C’est à ce moment-là que nous sommes passés d’un corps en aluminium à un corps en carbone avec des pédales comme la CX7. Nos pédales sont alors véritablement passées de la sécurité à la performance », explique Sébastien Coué. « On pouvait aussi rapprocher au maximum le pied de l’axe (le Q Factor) pour optimiser la performance, et modifier l’angle de déclenchement ou la tension, encore une fois pour un pédalage plus efficace. »
L’évolution carbone atteint un tournant décisif en 2004 avec le lancement de la Keo, modèle emblématique de LOOK Cycle. Elle ne pèse que 95 grammes par pédale avec un axe en titane. Très vite, Robbie McEwen, Simon Gerrans ou Cadel Evans lèvent les bras au ciel grâce à cette technologie de pointe.
C’est aussi le cas de Thor Hushovd, qui utilise ces pédales sur son vélo LOOK 595, commercialisée en 2006. Le système intégré « E-Post » offre stabilité et confort, combinaison qui permet au grand Norvégien de dominer plusieurs étapes du Tour de France.
À ce stade, la marque, au design inspiré par Mondrian, est définitivement reconnue pour son savoir-faire et son esprit pionnier. LOOK Cycle reçoit pour la deuxième fois le Trophée INPI de l’innovation et décroche un iF Design Award en 2010 pour une pédale qui transforme une fois encore l’expérience de ride à travers le monde…
« À partir des années 2010, nous avons lancé la Keo Blade, en remplaçant le ressort métallique par une lame en carbone », explique Sébastien Coué. Résultat : un déclipsage plus rapide, une meilleure sensation de maintien, et un poids réduit de 20 % par rapport au système classique. « Nous nous sommes aussi fortement concentrés sur le transfert de puissance, avec davantage de contact entre les cales, la chaussure et les pédales. Cela a marqué le début de pédales plus fines, plus légères, mais avec une surface d’appui plus large. Alberto Contador et Peter Sagan ont connu un grand succès avec ce modèle. »
La confiance de LOOK Cycle dans son ingéniosité se reflète dans les 11 brevets déposés sur le 795 Aerolight, un véritable bijou d’innovation. « C’est sans doute le point de départ des vélos au design ‘propre’ qu’on voit aujourd’hui », commente Sébastien Coué. Le 795 intègre une tige de selle intégrée, une potence en carbone, des freins dissimulés dans la fourche, et même un pédalier monocoque en carbone.
Les fans de piste reconnaîtront l’influence du L96, qui avait remporté 13 médailles olympiques et paralympiques aux Jeux de Londres 2012. Rien d’étonnant : LOOK Cycle collabore depuis longtemps avec la Fédération Française de Cyclisme, avec à la clé de nombreuses médailles pour François Pervis, Grégory Baugé ou Mathilde Gros. Aux Jeux de Paris 2024, Benjamin Thomas remporte l’or en omnium sur le LOOK P24, un vélo équipé notamment d’un double tube de selle et d’une fourche à large écartement. LOOK Cycle s’appuie sur ces avancées pour imaginer ce qui peut améliorer l’expérience d’un public plus large.
Pour célébrer 40 ans d’innovation et de passion cycliste, LOOK dévoile la Keo Blade Ceramic Ti 40 Years Special Edition – une édition collector de sa pédale emblématique. Avec seulement 95 grammes, un corps en carbone, un axe titane et des roulements céramique, elle incarne l’excellence technique au service de la performance.
Ce qui la distingue est une lame au design unique, spécialement conçu pour cet anniversaire – hommage à l’héritage de la marque et à son esprit de compétition. Que vous visiez les podiums ou que vous soyez un collectionneur passionné, cette édition spéciale associe technologie de pointe et esthétique commémorative. Une pièce rare qui célèbre le passé tout en propulsant les cyclistes vers l’avenir.